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Le parti politique Nouvel Elan de l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito dit constater une volonté délibérée du régime Tshisekedi d’entretenir la confusion entre, d’une part, les confits ou divergences qui l’opposent à la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et à l’Église du Christ au Congo, ECC), relatifs aux revendications de celles-ci et à ceux qui l’opposent au peuple, concernant sa souveraineté.
Cette déclaration politique a été faite le dimanche 28 novembre à Kinshasa.
Pour Nouvel Elan, une entente éventuelle entre le gouvernement et la hiérarchie de l’église sur quelques désidératas exprimés par cette dernière, laisserait encore entier le problème lié à la souveraineté du Peuple (de ses fidèles et laïcs), à son devenir et à son destin. Elle ne suffira pas pour l’amener à abandonner sa lutte pour l’autodétermination qui passe par une CENI non politisée, a indiqué Albert Mukulubundu, cadre de Nouvel Elan et chargé des relations extérieures de Lamuka.
« Le peuple congolais ne pardonnera pas un deuxième revirement de l’église après celui de décembre 2018. L’église doit éviter de porter la responsabilité historique du maintien du régime actuel, par une deuxième fraude électorale qui se prépare », a averti Albert Mukulubundu.
Ainsi donc pour Nouvel Elan, la lutte du peuple pour sa souveraineté ne prendra fin que, lorsque celui-ci aura à la tête du pays, des dirigeants choisis par lui, d’une manière transparente, libre et démocratique, dans la paix et la cohésion nationale.
source https://perilofafrica.com/2021/11/pour-le-nouvel-elan-leglise-doit-eviter-de-porter-la-responsabilite-historique-du-maintien-du-regime-actuel.html